Le hasard n’existe pas, de K.O. Schmidt, est le livre qui a marqué le début de mon chemin sur le sens de ma vie. Aujourd’hui, j’ai la conviction qu’il n’y a pas de hasard dans la vie si on sait être en éveil, à l’écoute de ce qui se passe en soi et autour de soi ; la vie, notre corps nous envoient des signes, des rencontres que nous choisissons de voir ou pas.
J’ai démarré ma vie professionnelle comme enseignante, à l’époque je disais « Je suis enseignante par hasard ! ». Aujourd’hui, je sais que ce métier m’a progressivement guidée vers la kinésiologie. Tout ce que j’ai appris comme enseignante, enseignante spécialisée et ensuite comme formatrice, m’a permis de mieux me connaître, de mieux connaître l’humain avec ses forces, ses fragilités, et de mieux comprendre ce qui peut se jouer dans les relations humaines. Comme je le dis très souvent, « ma passion c’est l’humain » ; j’ai donc choisi des métiers dans lesquels je pouvais accompagner les personnes à certains moments de leur vie, des moments charnières (petite enfance, adolescence) ou à des moments dans lesquels les évènements de vie nous fragilisent. Cela, je l’ai compris en 2003, quand je suis tombée gravement malade et ce n’était pas le hasard… Pour guérir, j’ai commencé un vrai travail sur moi. J’ai découvert une des bases de la kinésiologie : le corps sait tout, il garde tout en mémoire et qu’il faut l’aider à se libérer pour pouvoir guérir. Cette maladie m’a sauvé la vie, j’ai changé ma façon de regarder les choses, j’ai utilisé la magie de la pensée créatrice, j’ai appris à reconnaître et à mieux gérer mes émotions, j’ai découvert l’importance de choisir les bons mots pour qu’ils ne deviennent pas des maux, j’ai aussi compris l’importance de bien s’alimenter et de vivre dans un environnement qui me correspond. Tout cela m’a forcément amenée à modifier ma posture d’enseignante et de formatrice. J’ai essayé d’être attentive à transmettre tous ces outils à mes élèves et aux stagiaires que j’ai le grand plaisir et la chance d’accompagner.
Des évènements de vie plus récents m’ont à nouveau bousculée, comme pour me dire de sortir de ma zone de confort, d’aller chercher encore plus loin qui je suis … J’en suis arrivée à me former en kinésiologie. Ce travail de libération m’a permis de me connecter encore plus à mon essence et à prendre la décision d’être kinésiologue.
Il n’y a donc pas de hasard… Ce nouveau métier me permet de continuer autrement dans ma mission de vie : transmettre et accompagner les personnes qui veulent avancer mais qui peuvent être fragilisées à un moment donné dans leur parcours de vie.